14 août 2025 : Restitution en visioconférence des premiers résultats de l'essai "Apport d'acariens prédateurs pour lutter contre l'ériophyes".
Pour la deuxième année consécutive, un essai a été mis en place au printemps à INVENIO pour lutter contre l'ériophyes du framboisier. Cet acarien, invisible à l’œil nu, est transmetteur du virus RLBV (virus de la tâche du framboisier) et peut causer des dégâts importants sur les feuilles et sur les fruits, entrainant des pertes économiques pour le producteur. Les résultats de l’essai obtenus en 2024 ont permis d’affiner le protocole et de modifier les conditions d'introduction des prédateurs pour une meilleure réussite de l’essai.
Ainsi, en 2025, l’apport des prédateurs a été triplé (3 sachets/mètre linéaire), le nombre de lâcher a été doublé (2 lâchers réalisés à trois semaines d’intervalles), et l’introduction des prédateurs a été faite plus tôt en saison, dès l’apparition des premiers ériophyes sur les feuilles. Pour cela, des prédateurs actifs à des températures plus faibles ont été sélectionnés.Les modalités mises en place ont été : (1) témoin sans apport, (2) Neoseiulus cucumeris, (3) Amblyseius andersoni et (4) Transeius montdorensis. Les résultats ont été présentés aux producteurs en visioconférence le 14 août, avec une bonne participation des présents!
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En culture de framboisier, une multitude d'arthropodes, acariens et insectes cohabitent. Certains sont utiles à la culture comme les pollinisateurs et les auxiliaires, d'autres nuisibles, causent des dégâts parfois sévères. Les problèmes de ravageurs sont de plus en plus courants et diversifiés en culture de framboisier. La fiche technique, réservée aux adhérents, présente pour chaque prédateur leur descriptif, leur cycle vital, la période de nuisibilité, les dommages causés et les auxiliaires prédateurs.
Tout comme l’année dernière, voici le book des résultats de l’année précédente ainsi que quelques synthèses sous la forme de fiches techniques. Ce book vous a été distribué en format papier lors du rallye producteur du 25 avril, et voici la version informatique. Pour la saison 2023, vous y trouverez les résultats des essais sur les variétés et sur la gestion de l’enherbement, ainsi que des fiches techniques de synthèse : une fiche présentant le ravageur Drosophila suzukii (mise à jour de la fiche de l’année dernière), ainsi qu’une fiche sur l’utilisation du piège Decis Trap DS pour lutter contre D.suzukii.
La Drosophila suzukii, originaire d’Asie, a été détectée officiellement pour la première fois en France en 2010 et cause depuis des dégâts importants sur de nombreuses espèces fruitières, notamment cerises et petits fruits rouges (fraises, framboises, mûres, myrtilles). Le pôle « Petits Fruits » d’Invenio a réalisé deux fiches techniques sur ce ravageur : la première rassemble les éléments connus sur le ravageur et les méthodes de lutte qui ont été évaluées, et la seconde fait le focus sur les essais réalisés sur le piège Decis trap DS (comment l’installer, synthèse des essais réalisés...). Ces fiches sont accessibles aux adhérents du pôle « Petits Fruits ».
Une petite nouveauté : un book qui présente les résultats de l’année précédente ainsi que quelques synthèses sous la forme de fiches techniques. Pour la saison 2021, vous y trouverez les résultats de 8 essais (variétés, lutte contre D.suzukii, conduite) ainsi que 3 fiches techniques plus générales : une fiche présentant le ravageur Drosophila suzukii, une fiche sur la conduite du framboisier pour les débutants « Premiers pas en framboise » et une fiche sur la taille du groseillier. Les book est téléchargeable par les adhérents.
La Drosophila suzukii, originaire d’Asie, a été détectée officiellement pour la première fois en France en 2010 et cause depuis des dégâts importants sur de nombreuses espèces fruitières, notamment cerises et petits fruits rouges (fraises, framboises, mûres, myrtilles). Les dégâts peuvent être important sur myrtille et peu d’essais ont encore été réalisé sur cette espèce. En cerise, la technique des filets insect-proof a montré une très bonne efficacité, le seul bémol étant le coût engendré et l’impossibilité de le mettre en place sur des vergers traditionnels vigoureux. La culture de la myrtille pourrait permettre une mise en place plus facile de ce type de protection.
Drosophila Suzukii est la cause de dégâts parfois très importants sur cerise, fraise, myrtille, framboise, mûre, figue… La myrtille est généralement considérée comme une culture où le risque est assez important. Quant à la framboise, la prophylaxie avec notamment l’augmentation des cadences de récolte est le plus souvent efficace, mais ne suffit pas toujours et la framboise peut s’en trouver fortement impactée. Bien que peu d’essais aient été réalisés en petits fruits, de nombreux essais ont été conduits en cerise et fraise, et en 2018, le pôle "framboise et petits fruits" d'Invenio 
mardi 4 octobre 2016 12:52
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