Veille technique

Dans le cadre des conférences du Sival 2019, Julie SABOURIN, responsable qualité et technique au sein du collectif Nouveaux Champs, a présenté la démarche des producteurs engagés dans le collectif pour le label « Zéro Résidu de Pesticides ». Le collectif lancé le 07 février 2018, dans le cadre du salon Fruit Logistica qui se tient tous les ans à Berlin, comptait alors sept membres. Aujourd’hui, le collectif réuni 47 membres soit près de 200 producteurs. C’est le constat de consommateurs de plus en plus inquiets pour leur santé qui a motivé les membres dans leur démarche. En effet, des études montrent que 79% des Français jugent

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Au cours de cette conférence (Sival 2019), Maëlle DEPRIESTER a défini la bonne gestion d’une irrigation pour une culture donnée en 4 étapes. Il faut d’abord bien connaître et entretenir son système d’irrigation. « Le premier outil pour une bonne gestion de l’irrigation c’est le manomètre » annonce la conseillère, celui-ci permet de s’assurer de la pression, du débit et de son homogénéité. Une filtration adaptée et nettoyée est primordiale. La deuxième étape est de bien connaître sa culture et son sol : profondeur d’enracinement, coefficient cultural (kc),texture, granulométrie qui conditionne la réserve utile (RU),

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La société CarbonBee AgTech a présenté son offre : le capteur hyperspectral AQiT-Sensor et l’intelligence artificielle AQiT-Map. Le capteur capture des longueurs d’onde entre 300 et 1000 nm, soit à la fois dans le visible et le non-visible. La technologie permet de réaliser une cartographie d’une parcelle, à partir de laquelle plusieurs applications peuvent être envisagées : détection de maladies, analyse de la santé du végétal, … Dans le cadre du SIVAL, Nicolas RODRIGUEZ a présenté l’intelligence artificielle qui par entraînement est capable de réaliser une cartographie de la présence d’adventice sur une parcelle, en identifiant quelles sont ces adventices. L’entraînement de l’intelligence artificielle nécessite la disponibilité de

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L’objectif du projet était d’optimiser l’efficience de l’eau en culture hors sol sur substrat en prenant compte l’évolution des propriétés physiques en lien avec le développement du système racinaire et les méthodes d’irrigation.  La suite du projet Ecol’eau terreau a également été présentée, avec un nouveau projet text’eau Terreau qui porte sur la texture des substrats (taille et forme des particules) avec l’objectif de mieux maîtriser les caractéristiques physiques en vue d’une optimisation des performances agronomiques.

Cette conférence du Sival a permis de prendre connaissance du bilan du projet Réguleg (utilisation de plantes de service dans la lutte contre le puceron et le thrips sous abris froids) et du projet Biodiv'Sol (en cours), dont l'objectif est le suivi de bioindicateurs pour l'augmentation de la biodiversité tellurique des sols maraîchers.

1/ Bilan du projet Réguleg : des plantes de service pour réguler les populations de pucerons et de thrips en cultures précoces sous abri froid (aubergine, salade, fraise). L’objectif du projet est de travailler sur les régulations naturelles des pucerons au moyen de plantes ressources ou de plantes banques.

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Il s’agit d’un projet porté par 40 partenaires (pourvoyeurs de solutions privés et publics, acteurs du conseil, de la distribution, de la formation et de la diffusion, des représentants des producteurs et de l’aval) pour répondre à la demande sociétale de réduction des phytosanitaires tout en maintenant la durabilité des exploitations. Il concerne l'ensemble des productions sur le territoire national et a pour objectif d’identifier des solutions concrètes pour y parvenir. Plus de 300 solutions ont été identifiées et font l’objet d’une expertise. Elle débouchera sur la rédaction de fiches pour chacune d’entre elles présentant la problématique, la solution proposée, les conditions de réussite, l’estimation des avantages et

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La filière bio française, en progression de 17.6% représente aujourd’hui 4% du marché de l’alimentaire, 6.5% des surfaces, les fruits et légumes étant la catégorie bio la plus consommée. La production de petits fruits bio a représenté 600 ha en 2017, soit 3.5% des surfaces de fruits AB, souvent en petites surfaces correspondant à de la diversification (le fruit bio le plus consommé étant la pomme). La transformation des petits fruits en bio fait preuve également d’un grand dynamisme. Au cours de cette table ronde, ont été successivement abordés, le marché, l’offre et ses difficultés, ainsi que les axes de